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I ) La sustentation de l'hélicoptère
Pas collectif : L'hélicoptère assure sa sustentation
uniquement grâce à son rotor principal. Celui-ci en tournant dévie énormément
d'air vers le bas (comme on peut le voir sur les photos) qui en réaction
soulève l'appareil.
Les pales sont donc nécessairement
très résistantes puisqu'elles soutiennent en vol tout le poids de l'appareil.
Leur inclinaison, variable, se commande par l'intermédiaire du levier
de pas collectif, situé à gauche du siège du conducteur, qui actionne
un plateau tournant sur l'arbre du rotor (voir photo et
vidéo).
Le décollage de l'hélicoptère se fait en différentes étapes : D'abord, on lance la rotation du rotor jusqu'à atteindre une vitesse qui restera constante tout au long du vol (entre 300 et 550 tours/min). Le pas collectif est alors nul. L'air circule autour de la pale mais n'est pas chassé vers le bas donc l'hélicoptère ne décolle pas encore. Ensuite on commence à augmenter le pas collectif, entraînant une déviation de l'air vers le bas d'où une pression plus faible sur le dessus de l'aile (extrados) qu'au-dessous (intrados). Il se produit alors une force de sustentation appelée portance et une force de frottement appelée traînée.
Etude de la portance et de la traînée : Pour étudier ces deux forces on prend la pale comme référence. Ainsi ce n'est plus la pale qui se déplace dans l'air mais l'air qui se déplace autour de la pale. Deux vents principaux apparaissent ainsi :
Les valeurs des forces de portance et de traînée exprimées en Newton sont données par les formules :
Relation entre angle d'attaque et portance : La seule façon d'augmenter la portance est donc d'augmenter l'angle d'attaque des pales. Mais il existe une valeur limite à ne pas dépasser si l'on ne veut pas assister au décrochage.
Cet angle de décrochage varie selon le type
de pales mais se situe en règle générale entre
12° et 18°. Jusqu'à quelques degrés en dessous de cette barre, l'augmentation
de la portance peut-être considérée comme proportionnelle à celle de l'angle
d'attaque On peut aussi étudier cette relation avec le logiciel FoilSim créé par la NASA.
Résultantes verticales et horizontales de la portance et de la traînée : Maintenant que l'on connaît les
origines et les caractéristiques de la portance
On remarque que la portance
Bilan des forces : On augmente donc le pas collectif des pales jusqu'à ce que la portance résultante dépasse le poids de l'appareil, ce qui lui permet de décoller. Malheureusement, on augmente aussi ainsi la traînée et c'est la raison pour laquelle il faut augmenter la traction si l'on ne veut pas que le rotor ralentisse. Par conséquent le moteur est d'autant plus sollicité que le pas des pales est important. La portance résultante est, elle aussi, le plus souvent égale au poids de l'appareil : elle n'est supérieure ou inférieure que lorsqu'on augmente la vitesse d'ascension ou de descente. Sur ce schéma on se retrouve avec une portance résultante égale au poids relatif appliqué à l'élément de pale considéré (puisque le poids se répartit sur l'ensemble des pales) donc en vol à vitesse verticale constante. Les quatre forces se compensent.
Notre hélicoptère peut enfin décoller... Maintenant il faut contrôler son orientation.
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